La montagne de larmes est une apparition.
Au commencement,
une tristesse infinie, celle de voir ma mère disparaitre petit à petit à la défaveur de sa maladie, je note mes larmes.
Au cours d’une résidence de recherche artistique sur mon jeu de données, j’explore différentes manières de représenter des années pleurées.
Une de ces représentations est composé de traits partant d’un même point, (à l’instar des sillons crées par les larmes sortant d’un oeil). Le point est un mois, les traits le nombre de pleurs durant ce mois pleuré. Sur l’année 2019, cette représentation prend une tournure visuelle particulière, en effet le mois de mai, mois où j’ai perdu ma maman, est composé de 109 lignes. Ainsi, la représentation donne à voir de manière flagrante la disproportion, l’incommensurable de cet événement, une forme surgit, elle me fait penser à une montagne. Je m’empare de cette forme et je crée une série de gravures composées chacune de 109 traits.
Au commencement,
une tristesse infinie, celle de voir ma mère disparaitre petit à petit à la défaveur de sa maladie, je note mes larmes.
Au cours d’une résidence de recherche artistique sur mon jeu de données, j’explore différentes manières de représenter des années pleurées.
Une de ces représentations est composé de traits partant d’un même point, (à l’instar des sillons crées par les larmes sortant d’un oeil). Le point est un mois, les traits le nombre de pleurs durant ce mois pleuré. Sur l’année 2019, cette représentation prend une tournure visuelle particulière, en effet le mois de mai, mois où j’ai perdu ma maman, est composé de 109 lignes. Ainsi, la représentation donne à voir de manière flagrante la disproportion, l’incommensurable de cet événement, une forme surgit, elle me fait penser à une montagne. Je m’empare de cette forme et je crée une série de gravures composées chacune de 109 traits.
Période du relevé :
du 1er au 31 mai 2019
du 1er au 31 mai 2019
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